Plus connu sous le nom de MON JOURNAL, cet éditeur s'appelait en fait "Aventures et Voyages" (du moins jusqu'en 1991 où il prit le nom de "Mon Journal Multimédias").
C'est Bernadette Ratier qui est à l'origine de cette nouvelle maison d'édition en août 1946. Elle commence en lançant "Mon journal", un hebdomadaire en grand format qui donnera son nom à la fameuse collection. 86 numéros plus tard (du 8 août 1946 au 22 avril 1948), la maison d'éditions "Aventures et voyages" est créé et l'hebdomadaire cédait sa place à des revues au moyens formats (plus communément appelées Récits Complets) telles que Brik, Yak, (puis Brik-Yak) Marco Polo ou Diavolo. Le format diminuera un peu avec Dakota ou Biribu avant de passer au format de poche au milieu des années 50 tandis que la pagination augmentait.
Les titres se multiplient avec une majorité de bandes étrangères d'origine diverses (Italie, Grande-Bretagne, Espagne, Argentine etc.), mais aussi quelques auteurs locaux ou quelques bandes que l'éditeur fait réaliser à l'étranger comme Akim, Ivanhoé ou Lancelot. Rapidement, les dessinateurs français n'auront plus leur place à part Michel-Paul Giroud comme bouche-trou dans quelques revues. Les scénaristes continuant à travailler pour quelques séries phares comme Ivanhoé, Lancelot ou Sunny Sun. Au début des années 80, l'affaire est cédée à Christian Chalmin puis à un groupe d'investisseurs qui, victimes de la désaffection du public, de l'explosion du cours du papier et par manque de compétence, font faire chuter les ventes. Un Historique plus complet est disponible sur ce site.
En 1991, le fonds de commerce concernant les BD a été cédé à "Mon Journal Multimédias" qui réédite quelques anciennes revues : Akim & Capt'ain Swing depuis avril 1994 malgré l'échec d'Ivanhoé qui ne connut qu'une renaissance éphémère de janvier à octobre 2000 pour 10 petits numéros.
En mars 2004, Akim s'est arrêté à son tour après 120 N°. A ce jour, il ne reste donc plus que Capt'ain Swing comme petit format, Sémic ayant décidé en décembre 2003 d'en arrêter la publication. Serait-ce la fin d'une époque ?