EDITEUR : DELCOURT
COLLECTION : Walking Dead
DATE DE PARUTION : Avril 2010
NOMBRE DE PAGES : 137
PRIX A SA SORTIE : 13,95 €
Kirkman met à rude épreuve nos nerfs et ceux de ses personnages. Dans ce volume, il nous plonge dans une chasse sans pareil. Le gibier ? Le groupe de Rick. Les chasseurs ? Un groupe qui s’adonne à des pratiques cannibales. Leurs victime est gardé vivante et se voit régulièrement délaissé d’une partie d’elle-même au grès des repas des ces chasseurs. Kirkman veut qu’on se pose cette question, jusqu’où sommes nous prêt à aller pour survivre ? Question légitime dans un récit post apocalyptique ou tout sens moral à disparu. La loi du plus fort prime, il n’y a aucune protection si ce n’est celle des siens. Le groupe de chasseurs a trouvé sa réponse, ils ont, à l’instar de certain animaux, été jusqu’à dévorer leur petits. C’est la nature comme ils se justifient eux-mêmes. Pourtant il reste une étincelle d’humanité dans ce monde, Rick et les siens, malgré parfois des pertes de contrôle qui les ont parfois mené à des actes effroyables, ont gardé une ligne qu’ils ne se permettrons pas de franchir. Il meurent pour protéger les plus faibles d’entre eux. Ce message d’espoir, Kirkman le distille subtilement dans son récit. Le message est néanmoins limpide. Enfin ce volume verra la mort d’un personnage important de la série en la personne de Dale. Rick voit disparaître cette figure paternelle qui le guidait et lui remontait le moral dans les moment sombres. Carl avouera aussi à son père être celui qui a tué le petit Billy. Celui-ci a froidement tué son frère, découvert par Andréa, il lui dira ceux-ci «t’inquiète pas, il va revenir, j’ai pas touché à son cerveau». Nous assistons aussi à l’arrivé d’un nouveau personnage en la personne du père Gabriel. Lui aussi semble porter un lourd secret sur la conscience.