EDITEUR : DELCOURT
COLLECTION : Walking Dead
DATE DE PARUTION : Octobre 2009
NOMBRE DE PAGES : 140
PRIX A SA SORTIE : 12,90 €
Cet album est beaucoup plus calme, pas un seul mort parmi les personnages centraux et de la part de Kirkman c’est un miracle. De nouveau personnages arrivent. Le sergent Abraham, Vasquez et un scientifique du nom de Eugene. Un homme important car il prétend savoir ce qui s’est passé pour que les mort reviennent à cette pseudo-vie à la recherche perpétuelle de nourriture et de chaire humaine. Un album qui sonne comme le départ d’une nouvelle vie pour les personnages de la série. On abandonne la ferme d’Herchel pour aller sur les routes vers Washington.
C’est aussi un intermède bienvenu, Carl devient adulte, il survit seul à une attaque alors que son père est sans connaissance. Il cri aussi sa douleur et reproche à celui-ci de n’avoir put sauver sa mère et sa sœur. Rick lui semble perdre la tête, il parle à sa femme dans un téléphone non relié. Il est conscient de ce qu’il fait mais ça lui permet de relâcher un peu la pression de parler à sa femme, il évacue ainsi un peu de la frustration accumulé au cour des derniers événements. Le retour de Michonne leur fait du bien aussi à Carl comme à Rick car il se sentent plus en sécurité auprès d’elle.
Kirkman nous balade dans cet album et nous fait nous reposer les nerfs après le génocide littéraire qu’il nous a infligé dans le dernier album. Un intermède, un interlude avant quoi ?
Que nous prépare t-il ? Quand à Adlard de plus en plus à son aise, son style se rapproche de plus en plus d’un Kubert ou d’un Jordi Bennet et qui s’en plaindrai ?