EDITEUR : PANINI COMICS (Librairie)
COLLECTION : Vertigo Big Book
DATE DE PARUTION : Mars 2008
PRIX A SA SORTIE : 29,00 €
Transmetropolitan est un comics publié par Vertigo comics, la branche science fiction de l'empire DC comics. Ça raconte l'histoire d'un journaliste appelé Spider Jerusalem, un lunatique délirant (parfois) et voix de la raison dans un monde futuriste déjanté. Vous avez déjà vu plusieurs possibilités d'un "monde devenu doucement fou", des futurs technologiques complètement cinglés, mais rarement les héros de ces mondes les ont saccagés. Et c'est à peu près ce que fait Spider. Spider était éditorialiste il y a plusieurs lunes de ça, il avait écrit des livres qui avaient fait de lui une star, une icône adorée et haïe par le public. Il a signé un contrat pour un livre et fuit dans les montagnes pour l'écrire. Cependant il découvrit qu'il était incapable d'en écrire une ligne ; la seule manière pour lui d'écrire était de retourner en ville, ce qu'il avait toujours détesté et qu'il semble encore détester bien que ça lui serve de carburant. Après avoir payé cinq dollars (et un tamia mort) au péage pour rentrer en ville, le voilà bientôt parti à l'assaut des réceptionnistes, il héberge un chat à deux têtes, et fait son chemin dans un bar à striptease jusque dans une bagarre. Et tout ça pour sa première semaine.
Transmetropolitan suit Spider tandis qu'il harasses les gens avec l'affreuse, la douloureuse vérité, jusqu'à ce qu'ils deviennent quasiment fous, remplissent leurs pantalons de défécations par pure terreur, ou lui bottent simplement le cul. Ensuite il écrit des articles sur eux.
Voici une ville frappée de tous les vices imaginables, et de quelques-uns imaginés spécialement pour l'occasion. Voici Spider Jerusalem, la misérable enflure qui vous guidera à travers cette Babylone du futur. Voici un humour noir, une haine pure, et une justice qui fait serrer les dents de rage. Et au milieu de tout ça, aussi inattendue et naturelle que les larmes d'une strip-teaseuse, voici une oasis d'humanité.
Ce comics, acclamé par les critiques, nominé aux Eisner est "pour public averti" (langage grossier, des images qui pourraient donner une attaque aux cardiaques, et des histoires guaranties choquer toutes les petites chattes du public)