Birthright n°1 : Le retour, a été édité par les éditions DELCOURT.

Birthright n°1 : Le retour

Il 'a quelques années j'ai lu un comics parus chez les éditions Arédit, aujourd'hui disparues, dont le titre était "Et si Conan arrivait au 20éme siècle?". Ce comics à l'origine paru chez Marvel, faisait partie d'une série qui explorais des réalités alternatives. Pourquoi je parle de cette BD ? Parce que c'est ce que dans un premier temps m'a rappelé "Birthright". C'est l'histoire d'un garçon disparu à la lisière d'une foret lorsque son père l'y emmène jouer pendant que son frère et sa mère prépare la surprise de son anniversaire. Le père ne s'en remettra pas de cette disparition et la famille finie par éclater. Aaron sera même accusé d'avoir tué son fils et sombre dans l'alcool. Un an passe et un jour un colosse musclé est arrêté par la police. L'homme prétend être Mikey l'enfant disparu.

Joshua Williamson est un auteur qui arrive dans le comics en 2007 avec la série "Necessary Evil" pour Desperado Publishing. Il ne tardera pas à être à l'honneur chez les plus grands éditeurs outre atlantique, tels que DC Comics, Marvel, Dark Horse ou Image. Il prendra les reines des plus grand de leurs héros comme Batman, Superman, Hulk ou Star wars.
Andrei Bressan est un artiste Brésilien qui a travaillé pour DC Comics sur Green Lantern et Batman. Depuis octobre 2014, il travaille sur Birthright pour le label Skybound avec Joshua Williamson.

Ce premier volume, dont le titre "Le retour", regroupe les numéro 1 à 5 de la série américaine. Il pose les bases de l'histoire de Mickey, lève le voile sur le séjour de l'enfant à Terenos, un monde fantastique qui nous rappelle un peu la terre du milieu du seigneur des anneaux. Williamson nous conte à la fois le présent avec Brennan et Aaron et nous raconte aussi pendant les temps morts ce qui est arrivé à Mickey dans ce monde fantastique et comment il est devenu ce puissant colosse qu'on pourrai imaginer sortir de l'age hyborien.

Le rythme est bien maitrisé et l'histoire avance suffisamment vite pour ne pas s'ennuyer. On a encore bien du mal à voir loin dans le récit mais on se laisse facilement entrainer dans les aventures des deux facettes du personnage.